Enveloppe et post-il avec des points d'interrogation symbolisent le questionnement et la prise de décision

Comment prendre des décisions – 7 conseils issus de la neuropsychologie

Certaines décisions semblent simples à prendre, comme choisir une série sur Netflix ou décider de ce que l’on va dîner. D’autres, au contraire, génèrent une grande anxiété, parfois paralysante. Comment choisir quand l’avenir est en jeu ? Que ce soit par exemple quitter son conjoint, changer de travail, déménager dans une nouvelle ville, ou encore choisir une école pour ses enfants, ces décisions majeures sont anxiogènes et demandent une réflexion approfondie. Comment prenons-nous réellement ces décisions ? Que se passe-t-il dans notre cerveau lorsque nous devons choisir entre plusieurs options ? Cet article  » Comment prendre des décisions – 7 conseils issus de la neuropsychologie » explore les mécanismes cérébraux derrière la prise de décision et propose des stratégies pour améliorer cette compétence essentielle. Nous intégrerons également des conseils pratiques basés sur des recherches en neuropsychologie pour vous accompagner dans vos décisions avec davantage de confiance et de clarté.

Prendre des décisions : est-ce réellement une question de renoncement ?

Comment prendre des décisions - 7 conseils issus de la neuropsychologie
« Rythme, Joie de vivre » par Sonia Delaunay
Cette œuvre abstraite et vibrante de Sonia Delaunay exprime le dynamisme et la transformation, symbolisant l’idée de renoncer à une chose pour avancer vers quelque chose de mieux. Ses formes fluides et ses couleurs éclatantes évoquent le progrès et le renouveau.

Prendre une décision implique de faire un choix, ce qui revient souvent à renoncer à d’autres options. Selon le dictionnaire Le Robert, renoncer signifie « abandonner volontairement quelque chose, s’en priver ou y renoncer pour atteindre un but ou respecter une conviction ». Cette définition met en lumière que chaque décision implique une forme de « sacrifice ». Cependant, ce renoncement peut être vecteur de progrès et d’atteinte de nos objectifs. En réalité, prendre une décision est moins un renoncement que le choix d’avancer. Voyons cela plus en détail.

Prendre une décision pour avancer

Lorsque nous prenons une décision, nous devons accepter de laisser de côté certaines alternatives. Choisir d’accepter une offre d’emploi signifie renoncer à d’autres opportunités professionnelles. Cependant, cela nous permet aussi de nous concentrer sur une voie professionnelle spécifique, de développer des compétences et de progresser dans une carrière choisie.

Prendre une décision est surtout une manière de progresser. Chaque choix définit une direction claire et nous engage vers des objectifs précis. Décider de suivre une formation spécifique ouvre de nouvelles perspectives de carrière et offre des compétences précieuses. Même si cela signifie renoncer à d’autres activités à court terme, le gain à long terme est souvent bien plus significatif.

L’attachement et la prise de décision

Il est également important de considérer l’impact de l’attachement sur notre capacité à prendre des décisions. Selon la théorie de l’attachement, un environnement sécurisant et un attachement « sécure » durant l’enfance facilitent la prise de décision à l’âge adulte. Les personnes ayant grandi dans un environnement sécurisant ont généralement plus de facilité à faire des choix et à être autonomes, car elles savent qu’elles peuvent rebondir en cas d’échec. Cet attachement sécurisant leur donne la confiance nécessaire pour prendre des risques et explorer de nouvelles opportunités.

« La plus mauvaise décision est de ne pas en prendre »

« Ne pas choisir c’est encore choisir »

Jean-Paul Sartre

Ne pas prendre de décision est souvent plus délétère que de faire un choix difficile. L’inaction conduit à la stagnation et, souvent, à des regrets. Ne pas prendre de décision signifie rester dans une zone de confort où rien n’avance, ce qui est frustrant et démoralisant à long terme. Prendre des décisions, même imparfaites, nous pousse à avancer, à apprendre de nos erreurs et à nous adapter. Ainsi, nous progressons et nous nous rapprochons de nos objectifs, alors que l’inaction nous laisse dans une boucle sans fin de doutes et de regrets.

L’évitement : un cercle vicieux dangereux

La non-prise de décision est à envisager comme une forme d’évitement. À court terme, éviter de prendre une décision procure un soulagement temporaire à notre cerveau, réduisant momentanément le stress et l’anxiété. Cependant, cette idée refait surface, alimentant davantage l’anxiété. Notre cerveau enregistre que l’évitement est plus confortable, créant ainsi un cercle vicieux. À chaque nouvelle décision, nous sommes tentés de l’éviter encore plus, ce qui génère frustration, anxiété accrue, perte d’estime de soi et sentiment d’incompétence sociale. Ce mécanisme d’évitement devient une barrière majeure à notre développement personnel et professionnel.

Le regret et la rumination : des obstacles à surmonter

Il arrive parfois que nous regrettions nos décisions, et au lieu de chercher à surmonter les échecs ou les obstacles, nous nous engageons dans des ruminations négatives et irréalistes. Ces pensées nous empêchent d’avancer et nous enferment dans un cycle de doute et d’autocritique. Par exemple, après avoir décidé de déménager pour un nouveau travail, nous pourrions regretter cette décision en pensant aux aspects négatifs que nous n’avions pas anticipés. Il est déterminant de comprendre qu’il n’y a pas de bon ou de mauvais choix en soi ; ce qui compte, c’est ce que nous faisons de ces choix. Surmonter les échecs et apprendre des obstacles rencontrés transforment les décisions regrettées en opportunités de croissance et de développement.

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En fin de compte, prendre une décision n’est pas seulement une question de renoncement, mais un moyen de progresser et de se concentrer sur ce qui est vraiment important pour nous. Chaque décision suppose de clarifier nos priorités et de nous engager sur un chemin qui nous rapproche de nos objectifs. Ainsi, au lieu de voir la prise de décision comme un acte de perte, il est plus constructif de la considérer comme une étape essentielle vers l’avancement et la réalisation de nos aspirations.

Les fonctions cérébrales impliquées dans la prise de décision

Comment prendre des décisions - 7 conseils issus de la neuropsychologie
« Composition VIII » par Vassily Kandinsky
Cette œuvre abstraite de Kandinsky, avec ses formes géométriques complexes et ses couleurs contrastées, symbolise la diversité des processus cognitifs et les interactions entre différentes régions du cerveau. La composition dynamique et organisée reflète le fonctionnement harmonieux et interconnecté des différentes parties du cerveau dans le processus décisionnel.

Lorsqu’il s’agit de prendre une décision, notre cerveau mobilise différentes régions, chacune jouant un rôle spécifique dans un processus complexe.

Le Cortex Préfrontal (CPF)

Tout commence avec le Cortex Préfrontal (CPF), cette région du cerveau responsable de la planification, du raisonnement et du contrôle des impulsions. Imaginez le CPF comme le chef d’orchestre, évaluant les conséquences de chaque option et inhibant les réponses impulsives. Il nous permet de penser à long terme et de choisir des actions alignées avec nos objectifs. C’est grâce au CPF que nous sommes capables de peser les avantages et les inconvénients avant de faire un choix, qu’il s’agisse de déménager dans une nouvelle ville ou de prendre un nouveau poste.

Le système limbique

Ensuite, il y a le système limbique, impliqué dans les émotions et la mémoire. Ce système, comprenant des structures comme l’amygdale et l’hippocampe, joue un rôle dans la manière dont nos émotions influencent nos décisions. Par exemple, la peur de l’inconnu nous pousse à éviter certaines options, tandis que la perspective de plaisir ou de récompense nous incite à répéter des comportements gratifiants. Lorsque nous ressentons une montée d’adrénaline en envisageant de quitter notre emploi actuel, c’est le système limbique qui est à l’œuvre, pesant les émotions associées à ce changement majeur.

Le striatum

Le striatum, quant à lui, est associé au système de récompense et de motivation. Pensez au striatum comme à un évaluateur de récompenses potentielles. Il nous permet de choisir des actions qui maximisent les bénéfices. Lorsque nous envisageons de changer de carrière pour un emploi mieux rémunéré ou plus gratifiant, c’est le striatum qui nous pousse à évaluer les gains potentiels. Il est l’élément clé dans les décisions basées sur le gain ou la perte, nous incitant à opter pour ce qui nous semble le plus avantageux.

Le cortex pariétal

Enfin, le cortex pariétal intègre les informations sensorielles et spatiales. Il évalue les informations contextuelles et environnementales pour prendre des décisions informées. Lorsque nous devons choisir une école pour nos enfants, le cortex pariétal prend en compte la distance, l’environnement scolaire et d’autres facteurs sensoriels et spatiaux qui influencent notre choix.

En résumé, notre cerveau est une « machine » complexe où chaque région joue un rôle spécifique dans la prise de décision. Le CPF planifie et raisonne, le système limbique réagit aux émotions, le striatum évalue les récompenses et le cortex pariétal analyse le contexte. Comprendre ces mécanismes favorise la prise de décisions plus éclairées.

Les décisions automatiques et les décisions délibérées

Les décisions automatiques

Nous prenons une multitude de décisions sans même y penser. Ces décisions automatiques, rapides et intuitives, sont souvent basées sur des habitudes ou des expériences passées. Par exemple, chaque matin, sans vraiment y réfléchir, nous choisissons notre chemin habituel pour aller au travail. Ce processus est presque instinctif, guidé par notre cerveau qui a mémorisé les schémas de récompense. C’est le striatum et le système limbique qui orchestrent cette symphonie de l’habitude, se basant sur les souvenirs de trajets précédents pour nous mener à bon port sans effort conscient.

Les décisions délibérées

Mais toutes les décisions ne sont pas aussi simples. Prenons l’exemple d’une offre d’emploi alléchante. Ici, nous ne pouvons pas nous fier à l’intuition ou aux habitudes. Nous devons peser les avantages et les inconvénients, réfléchir aux implications à long terme. Cette réflexion nécessite une évaluation consciente et approfondie des options et des conséquences possibles. Le cortex préfrontal entre alors en jeu. Tel un stratège, il analyse les risques et les bénéfices, envisage les différentes avenues possibles et nous guide vers la décision la plus judicieuse. C’est ce processus délibéré qui nous permet de faire des choix importants, comme accepter ou non une nouvelle opportunité de carrière, avec une perspective claire et réfléchie.

Ainsi, nos cerveaux sont constamment engagés dans un ballet entre décisions automatiques et délibérées, utilisant des régions spécifiques pour chaque type de choix. Le striatum et le système limbique nous permettent de naviguer facilement dans notre quotidien grâce aux habitudes, tandis que le cortex préfrontal nous aide à prendre des décisions à fort enjeu, pesant soigneusement chaque option pour nous guider vers des choix alignés avec nos objectifs à long terme.

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Les principaux facteurs influant sur la prise de décision

Comment prendre des décisions - 7 conseils issus de la neuropsychologie
« The Gossips » par Norman Rockwell
Les expressions faciales et les échanges entre les personnages montrent comment la dynamique de groupe créée des attentes et des jugements qui affectent le comportement et les choix des individus.

Les émotions

La prise de décision est un processus complexe, influencé par une multitude de facteurs. Parmi eux, les émotions. Imaginez que vous soyez sur le point de faire un investissement financier important. Si vous ressentez de l’anxiété, même un risque minime peut vous sembler insurmontable, vous poussant à renoncer à une opportunité potentiellement lucrative. À l’inverse, une euphorie soudaine pourrait vous amener à sous-estimer les dangers et à investir de manière imprudente, guidé par un sentiment de confiance excessive. Les émotions, en amplifiant les perceptions de gain ou de perte, peuvent ainsi biaiser nos décisions de manière significative.

Le stress

Le stress est un autre facteur déterminant. En période de stress aigu, la fonction du cortex préfrontal – cette partie du cerveau responsable de la planification et du contrôle des impulsions – est altérée. Vous pourriez alors vous retrouver à prendre des décisions impulsives, sans réfléchir aux conséquences à long terme. Si le stress devient chronique, il peut avoir un effet opposé, vous rendant excessivement prudent et vous poussant à éviter les risques à tout prix, même lorsque ceux-ci sont justifiés.

La fatigue cognitive

La fatigue cognitive est également une ennemie silencieuse de la prise de décision. Après une longue journée de travail, votre capacité à évaluer les options de manière efficace diminue. Vous êtes plus susceptible de choisir la solution la plus simple ou la plus familière, plutôt que de prendre le temps d’examiner toutes les alternatives. Cette tendance à rechercher la facilité conduit à des décisions qui ne sont pas nécessairement dans votre meilleur intérêt à long terme.

Le contexte social

Enfin, le contexte social joue un rôle subtil mais puissant dans nos choix. Les attentes et les opinions des autres exercent une pression considérable. Imaginez que vous soyez entouré de collègues qui vantent les mérites d’un certain choix de carrière. Même si ce choix ne correspond pas à vos véritables aspirations, la pression sociale vous amène à le suivre, par peur de dévier des normes du groupe. Cette conformité vous éloigne de ce que vous désirez réellement, influençant vos décisions de manière profonde et souvent inconsciente.

Ainsi, la prise de décision est influencée par un éventail de facteurs – les émotions, le stress, la fatigue et le contexte social – chacun intervenant dans la manière dont nous évaluons nos options et faisons nos choix. En comprenant ces influences, nous pouvons mieux décider et faire des choix plus éclairés et alignés avec nos véritables aspirations.

Les biais cognitifs et la prise de décision

Lorsque nous prenons des décisions, notre cerveau ne suit pas toujours un processus rationnel et objectif. En réalité, nous sommes souvent influencés par des biais cognitifs, des raccourcis mentaux qui altérent notre jugement.

Le biais de confirmation

Prenons le biais de confirmation. Imaginez que vous soyez convaincu qu’une certaine méthode de travail est la meilleure. Vous aurez alors tendance à rechercher, interpréter et vous souvenir des informations qui soutiennent cette croyance, tout en négligeant celles qui la contredisent. Alors, vous ignorez des alternatives potentiellement meilleures, simplement parce qu’elles ne correspondent pas à vos convictions préexistantes.

Le biais de l’ancrage

Un autre biais cognitif courant est le biais de l’ancrage. Supposez que vous soyez en train de négocier le prix d’une maison. Si le vendeur commence par un prix très élevé, ce premier chiffre deviendra une référence, ou une « ancre », dans votre esprit. Même si vous parvenez à faire baisser le prix, vous serez probablement influencé par ce chiffre initial, ce qui fausse votre évaluation des options et vous amène à accepter un prix plus élevé que ce que vous aviez prévu.

Le biais de disponibilité

Le biais de disponibilité, quant à lui, se manifeste lorsque nous évaluons la probabilité d’un événement en fonction de la facilité avec laquelle des exemples viennent à l’esprit. Par exemple, après avoir entendu parler de plusieurs accidents d’avion dans les médias, vous surestimez le risque de voyager en avion, simplement parce que ces incidents récents ou frappants sont facilement rappelés à votre mémoire. Vous basez vos décisions sur des perceptions faussées plutôt que sur des statistiques réelles.

Ces biais cognitifs – confirmation, ancrage, disponibilité – colorent subtilement nos décisions, sans que nous en soyons conscients. En les reconnaissant et en comprenant leur impact, nous pouvons faire un pas vers des décisions plus équilibrées et éclairées, en prenant soin de remettre en question nos premières impressions et en recherchant activement des informations qui défient nos croyances initiales.

« Choisir c’est l’éclair de l’intelligence »

Honoré de Balzac

7 clés concrètes pour aider à la prise de décision difficile

Photo de Georges Becker

Reconnaître et contrecarrer les biais cognitifs

Biais de confirmation

  • Clé : Diversifiez vos sources d’information.
  • Action : Cherchez activement des opinions contraires et des preuves qui pourraient contredire vos croyances initiales. Par exemple, si vous êtes convaincue qu’un investissement spécifique est le meilleur, lisez des analyses et des critiques qui présentent des risques ou des inconvénients que vous n’avez pas considérés.
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Biais de l’ancrage

  • Clé : Recalibrez votre point de référence.
  • Action : Lorsque vous êtes confrontée à une première information (comme un prix initial), prenez du recul et recherchez des comparaisons indépendantes. Par exemple, si vous négociez le prix d’une maison, consultez les prix de propriétés similaires dans la même zone pour avoir un point de référence plus objectif.

Biais de disponibilité

  • Clé : Basez vos décisions sur des données réelles.
  • Action : Faites l’effort de rechercher des statistiques et des faits au lieu de vous fier uniquement à des événements récents ou marquants. Par exemple, si vous craignez de voyager en avion à cause de récents accidents, examinez les statistiques de sécurité aérienne pour obtenir une vue d’ensemble plus précise.

Réguler les émotions et le stress

  • Clé : Pratiquez la pleine conscience et la relaxation.
  • Action : Utilisez des techniques de relaxation telles que la méditation, la respiration profonde ou le yoga pour réduire le stress et clarifier votre esprit avant de prendre une décision importante. Par exemple, avant de décider de changer de carrière, prenez quelques minutes pour méditer et recentrer vos pensées.

Éviter la fatigue cognitive

  • Clé : Faites des pauses et planifiez des périodes de réflexion.
  • Action : Ne prenez pas de décisions importantes lorsque vous êtes fatiguée. Planifiez des moments spécifiques dans la journée, lorsque vous êtes le plus alerte, pour réfléchir et prendre des décisions. Par exemple, si vous devez choisir entre plusieurs offres d’emploi, analysez-les le matin, lorsque votre esprit est plus frais.

Considérer le contexte social

  • Clé : Soyez consciente de l’influence sociale et de vos propres désirs.
  • Action : Prenez le temps de réfléchir à ce que vous voulez vraiment, indépendamment des attentes des autres. Notez vos propres motivations et valeurs avant de prendre une décision. Par exemple, si vous envisagez de suivre une tendance professionnelle parce que vos collègues le font, réfléchissez à ce qui vous passionne vraiment et à ce qui vous correspond le mieux.

Adopter une approche structurée

  • Clé : Utilisez des matrices décisionnelles.
  • Action : Créez une liste des critères importants pour votre décision et évaluez chaque option en fonction de ces critères. Par exemple, pour choisir une école pour vos enfants, notez des critères tels que la distance, la réputation et les avis des parents, puis évaluez chaque école selon ces critères.

Réfléchir aux conséquences à long terme

  • Clé : Pensez à long terme et envisagez les impacts futurs.
  • Action : Imaginez les conséquences de chaque option à long terme et comment elles s’alignent avec vos objectifs de vie. Par exemple, avant de déménager dans une nouvelle ville, réfléchissez à l’impact sur votre carrière, votre famille et votre bien-être général.

Éviter les décisions sous pression

  • Clé : Donnez-vous le temps de réfléchir.
  • Action : Si possible, évitez de prendre des décisions importantes sous la pression du temps. Prenez le temps de rassembler toutes les informations nécessaires et de réfléchir calmement. Par exemple, si vous recevez une offre d’emploi avec une échéance serrée, demandez un délai supplémentaire pour bien évaluer l’opportunité.

En appliquant ces clés concrètes, vous améliorez votre capacité à prendre des décisions éclairées et équilibrées. En reconnaissant et en contrant les biais cognitifs, en gérant les émotions et le stress, et en adoptant une approche structurée et réfléchie, vous faîtes des choix pertinents et progressez vers vos objectifs avec confiance. N’oubliez pas que chaque décision est une opportunité d’apprentissage et de croissance, et que même les erreurs peuvent être transformées en leçons précieuses.

Conclusion

Illustration par Lori Mehta
Cette œuvre évoque la sensation de légèreté et de liberté

La prise de décision est un processus complexe et multidimensionnel, influencé par de nombreux facteurs internes et externes. Qu’il s’agisse de décisions quotidiennes apparemment simples ou de choix majeurs qui déterminent notre avenir, chaque décision implique une évaluation minutieuse des options, des émotions, des biais cognitifs et du contexte social. En comprenant les mécanismes cérébraux à l’œuvre, en reconnaissant les biais cognitifs et en adoptant des stratégies pour gérer le stress et la fatigue, vous pouvez améliorer votre capacité à prendre des décisions éclairées et équilibrées.

La prise de décision est envisagée non pas comme un acte de renoncement, mais comme une opportunité de progression et de développement personnel. Chaque choix vous permet de clarifier vos priorités et de vous engager sur une voie qui nous rapproche de nos objectifs. En acceptant les incertitudes et en surmontant les regrets, vous pouvons transformer l’adversité en occasions de croissance.

Maintenant que vous avez une meilleure compréhension des principes et des influences derrière la prise de décision, pourquoi ne pas mettre ces connaissances en pratique ? Prenez un moment pour réfléchir à une décision que vous devez prendre prochainement. Utilisez les clés concrètes abordées dans cet article pour évaluer vos options de manière plus éclairée et équilibrée.

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