Victime du « Syndrome du Grand Coquelicot » ? 2 Solutions Puissantes
Dans cet article « 2 stratégies pour contrer le syndrome du grand coquelicot », je vous propose de découvrir les origines, les manifestations et les impacts de ce syndrome, tout en vous proposant des stratégies pour le contrer et soutenir celles qui en sont victimes.
Avez-vous déjà été critiquée pour vos réussites ? Avez-vous senti que vos succès dérangeaient au point de vous isoler ou de diminuer votre confiance en vous ? Ces expériences sont des manifestations du « syndrome du coquelicot », ou « Tall Poppy Syndrome » en anglais.
Ce phénomène, où les pairs rabaissent les personnes qui réussissent et se distinguent par leurs accomplissements, prend une dimension particulièrement marquée dans notre société actuelle. Pourquoi ce comportement se manifeste-t-il, et quelles en sont les conséquences ? Comment pouvons-nous le reconnaître et y faire face ?
Comprendre le syndrome du coquelicot est salvateur, non seulement pour les personnes directement concernées, mais aussi pour les organisations qui cherchent à promouvoir un environnement de travail sain et inclusif.
Plongeons ensemble dans l’univers complexe du « syndrome du coquelicot » et découvrons comment transformer cette dynamique négative en une opportunité de croissance et de solidarité.
*Ce syndrome concerne davantage les femmes mais les hommes sont également concernés. De même des femmes peuvent se montrer dénigrantes en vers d’autres femmes.
Origines et définition du « syndrome du coquelicot »
Historique du « syndrome du coquelicot »
Le terme « syndrome du coquelicot » trouve son origine en Australie et a été popularisé par Susan Mitchell dans son ouvrage de 1984, Tall Poppies. Ce livre étudie le phénomène social selon lequel les personnes qui réussissent et se distinguent par leurs accomplissements sont rabaissées ou dénigrées par leurs pairs. Susan Mitchell décrit ce comportement comme une tendance à « couper les coquelicots qui dépassent » pour maintenir une uniformité au sein du groupe.
« In our society, the tall poppy is an anomaly. We are uncomfortable with those who stand out because they challenge the status quo. » (Dans notre société, le grand coquelicot est une anomalie. Nous sommes mal à l’aise avec ceux qui se distinguent car ils remettent en question le statu quo). Mitchell, Tall Poppies, 1984
Cette métaphore florale s’enracine dans la culture australienne et néo-zélandaise, où la modestie et l’humilité sont valorisées au point de décourager les personnes qui se démarquent trop fortement. « Le syndrome du coquelicot » est ainsi devenu une partie intégrante des discussions sur les dynamiques sociales et professionnelles, en particulier en ce qui concerne les femmes et les minorités qui cherchent à dépasser les attentes traditionnelles (Psychologies.com).
Signification métaphorique : Les coquelicots qui dépassent et qu’on coupe

Lawrence Alma-Tadema , représentant le roi balayant les plus hautes têtes d’un champ de coquelicots
La métaphore du coquelicot vient de l’image d’un champ de coquelicots où certaines fleurs grandissent plus que les autres. Afin de maintenir une uniformité et une égalité apparentes, ces fleurs plus grandes sont coupées pour que toutes soient à la même hauteur. Cette image illustre comment, dans la société, les personnes qui se distinguent par leurs succès et leurs réalisations sont rabaissées ou critiquées pour ne pas sortir du lot.
Cette métaphore est particulièrement forte car elle souligne la nature punitive du comportement : au lieu de célébrer les réussites, la société tend à les éclipser pour éviter de remettre en question les normes et les attentes établies. Cela crée un environnement où l’excellence est découragée, et où ceux qui osent exceller se retrouvent isolés ou marginalisés (JDF Santé).
Description du « syndrome du coquelicot »
Comme nous l’avons vu, « le syndrome du coquelicot », ou « Tall Poppy Syndrome », se caractérise par une tendance à rabaisser, critiquer ou dévaloriser les personnes qui réussissent et se distinguent par leurs accomplissements. Imaginez que vous avez travaillé dur pour atteindre un objectif ambitieux et que, au lieu de recevoir des félicitations, vous êtes accueillie par des remarques acerbes et des comportements méprisants. Voici quelques manifestations typiques de ce comportement :
Une minimisation des réalisations
Vos succès sont réduits ou ignorés. Des phrases comme « Ce n’est pas si impressionnant » ou « Elle a eu de la chance » sont couramment utilisées pour diminuer l’importance de vos accomplissements.
Des exclusions et ignorances
Vous êtes exclue socialement ou ignorée dans des discussions et des activités professionnelles. Votre opinion est systématiquement écartée ou négligée.
Des commentaires rabaissant et critiques
Des critiques constantes et des remarques désobligeantes sont faites pour diminuer votre estime de soi. Cela inclut des insinuations sur le fait que vous ne méritez pas votre succès ou des accusations de favoritisme.
Une attribution injuste du mérite
Le mérite de vos succès est attribué à d’autres personnes ou à des circonstances extérieures, réduisant ainsi vos efforts et de vos compétences (JDF Santé) (Psychologies.com).
Des micro-agressions et comportements dévalorisants
Des gestes subtils ou des remarques insidieuses qui, accumulés, ont un effet dévastateur sur votre confiance en soi.
Les différences avec d’autres formes de harcèlement ou de jalousie
Bien que « le syndrome du coquelicot » partage des similitudes avec d’autres formes de harcèlement et de jalousie, il possède des caractéristiques distinctes :
L’ objectif principal
« Le syndrome du coquelicot » vise spécifiquement les personnes qui réussissent et qui se distinguent par leurs réalisations. Contrairement au harcèlement général qui est motivé par diverses raisons (personnelles, raciales, sexuelles, etc.), ce syndrome se concentre sur la réussite et l’excellence perçue comme une menace.
La nature collective
Ce phénomène a une dimension collective où plusieurs personne dans un groupe social ou professionnel se liguent contre une personne qui se démarque. Cette dynamique de groupe renforce l’isolement et la dévalorisation de la personne visée.
Une motivation psychologique
La motivation derrière « le syndrome du coquelicot » est liée à l’insécurité et à la jalousie des autres membres du groupe. Ils perçoivent la réussite d’un individu comme une remise en question de leur propre valeur et compétences, ce qui déclenche des comportements de dénigrement pour rétablir un sentiment d’égalité.
L’ impact sur les normes sociales
Ce syndrome maintient et renforce les normes sociales existantes en punissant ceux qui tentent de s’en écarter. Il s’agit d’une forme de régulation sociale où l’individualité et la réussite sont vues comme des menaces à l’ordre établi.
Des témoignages de personnes ayant vécu le syndrome du coquelicot
Marie, 34 ans, cadre dans une entreprise de marketing
Marie raconte comment, après avoir obtenu une promotion grâce à ses excellents résultats, elle a commencé à ressentir un changement d’attitude de la part de ses collègues. « Ils ne me félicitaient pas. Au contraire, ils disaient des choses comme « Elle a eu de la chance » ou « Elle a dû coucher avec quelqu’un pour avoir ce poste ». Cela m’a vraiment affectée et j’ai commencé à douter de mes propres capacités », confie-t-elle. Cette expérience montre à quel point la minimisation des réalisations et les commentaires rabaissant ont un impact négatif sur la confiance en soi.
Sophie, 29 ans, ingénieure en informatique
Sophie partage une expérience similaire où, après avoir mené un projet important à succès, elle s’est retrouvée exclue des discussions et des déjeuners de groupe. « On m’ignorait complètement. Quand j’essayais de donner mon avis lors des réunions, on me coupait la parole ou on changeait de sujet », explique-t-elle. Ces comportements d’exclusion sociale et d’ignorance illustrent comment « le syndrome du coquelicot » isole les personnes qui réussissent.
Exemples de comportements observés dans différents contextes
Contexte professionnel
Dans une entreprise de conseil, une jeune consultante, récemment récompensée pour son travail exceptionnel, commence à remarquer que ses collègues attribuent son succès à des facteurs externes. « Ils disaient que j’avais simplement eu des clients faciles ou que mon manager m’avait favorisée. Personne ne voulait reconnaître mes compétences », raconte-t-elle. Cette attribution injuste du mérite vise à réduire l’impact de ses efforts et à maintenir une uniformité perçue dans le groupe (Psychologies.com).
Contexte social
Lors d’événements sociaux, il n’est pas rare que des personnes ayant accompli des exploits sportifs ou académiques soient l’objet de micro-agressions. Un étudiant ayant remporté un concours prestigieux se voit constamment rappeler par ses pairs qu’il « ne devrait pas se vanter » ou qu’il a « probablement triché ». Ces micro-agressions et comportements dévalorisants s’accumulent et sapent progressivement la confiance de de la personne (JDF Santé).
Ces témoignages et exemples illustrent les diverses manifestations du « syndrome du coquelicot » dans des contextes professionnels et sociaux. Ils mettent en lumière les difficultés auxquelles sont confrontées les personnes qui se distinguent par leurs succès.
Quelles sont les populations les plus concernées ?
Les groupes plus particulièrement affectés
L’impact sur les femmes et la remise en question des rôles traditionnels
« Le syndrome du coquelicot » a un impact particulièrement prononcé sur les femmes, en raison des attentes sociétales et des rôles traditionnels qui leur sont assignés. Les femmes qui réussissent dans des domaines traditionnellement dominés par les hommes, comme la politique, les affaires ou les sciences, sont fréquemment perçues comme menaçantes. Cette perception découle de la remise en question des normes établies, où les femmes sont souvent confinées à des rôles de soutien ou domestiques (JDF Santé).
Un témoignage de cette dynamique est celui d’une femme cadre dans une grande entreprise technologique. Après avoir été promue à un poste de direction, elle a commencé à recevoir des commentaires désobligeants insinuant qu’elle n’avait atteint ce poste que grâce à des politiques de diversité ou à des faveurs personnelles. « Ils disaient que je n’étais là que pour remplir des quotas, pas à cause de mes compétences », raconte-t-elle. Ces commentaires rabaissants et critiques visent à diminuer la légitimité de ses réussites et à la ramener à des attentes de genre plus traditionnelles (JDF Santé).
D’ autres groupes minoritaires ou marginalisés
« Le syndrome du coquelicot » ne se limite pas aux femmes; il touche également d’autres groupes minoritaires ou marginalisés qui réussissent à surmonter les obstacles systémiques pour atteindre des positions de pouvoir ou de succès. Cela inclut les personnes issues de minorités ethniques, les personnes LGBTQ+, et les personnes en situation de handicaps.
Par exemple, un jeune homme d’origine immigrée ayant réussi dans le domaine juridique rapporte des expériences similaires de dévalorisation. « On m’a dit que j’avais obtenu mon poste grâce à des programmes d’action positive, pas parce que j’étais compétent », explique-t-il. Cette attribution injuste du mérite est une façon de nier les compétences et les efforts des personnes issues de minorités, en les ramenant à des stéréotypes limitants (Psychologies.com).
Que disent les études statistiques ?
Les résultats de l’étude de Rumeet Billan
Une étude extensive menée par Rumeet Billan, CEO de Women of Influence, a révélé l’ampleur du syndrome du coquelicot dans divers contextes professionnels et sociaux. Basée sur les réponses de 4710 participantes provenant de 103 pays, cette étude est la plus grande jamais réalisée sur ce sujet. Les résultats montrent que 86,8% des femmes interrogées ont subi ce syndrome au moins une fois dans leur vie professionnelle.
Les principales conclusions de l’étude sont les suivantes :
- 85,6% des femmes interrogées ont rapporté une augmentation significative de leur niveau de stress en raison de comportements dévalorisants liés au syndrome du coquelicot.
- 79,2% ont ressenti une baisse de confiance en soi suite à ces expériences.
- 64,3% ont mentionné un sentiment d’isolement et de marginalisation sociale et professionnelle.
Ces statistiques illustrent l’impact généralisé et sévère du « syndrome du coquelicot » sur les femmes, affectant à la fois leur santé mentale et leur progression professionnelle.
Les conséquences psychologiques et émotionnelles du « syndrome du Coquelicot »
« Le syndrome du coquelicot » a des répercussions profondes sur le bien-être psychologique et émotionnel des personnes touchées.
Baisse de la confiance en soi
Une des conséquences les plus immédiates et évidentes est la baisse de la confiance en soi. Lorsque vos réussites sont systématiquement minimisées ou critiquées, il devient difficile de maintenir une estime de soi élevée. Les commentaires rabaissant et les critiques constantes vous font douter de vos propres capacités et sous-estimer la valeur de vos accomplissements. Après un certain temps, les personnes commencent à internaliser ces critiques et à croire qu’on ne mérite pas vraiment notre succès.
Sentiment d’isolement
Les personnes affectées par « le syndrome du coquelicot » ressentent un profond sentiment d’isolement. Exclues ou ignorées par leurs pairs, elles se retrouvent en marge des groupes sociaux ou professionnels auxquels elles appartiennent. Ce sentiment d’isolement est exacerbé par le fait que leurs réussites, au lieu de les rapprocher des autres, semblent les en éloigner. Sophie est laissait de côté lors des réunions importantes et personne ne l’invite aux événements sociaux du bureau ».
Stress et épuisement émotionnel
Le stress et l’épuisement émotionnel sont d’autres conséquences majeures. La nécessité constante de prouver sa valeur et de se défendre contre les critiques causent un stress chronique. Les micro-agressions et les comportements dévalorisants, même s’ils semblent insignifiants pris individuellement, ont un effet cumulatif dévastateur sur la santé mentale. De nombreuses victimes rapportent un épuisement émotionnel profond avec comme corollaire l’anxiété et à la dépression. Elles ont le sentiment de devoir se battre constamment pour faire reconnaître leur travail et de faire face à des attaques sournoises.
Conséquences professionnelles et personnelles du « syndrome du coquelicot »
Le syndrome du coquelicot a également des répercussions sur la carrière et la vie personnelle des individus affectés.
Les répercussions sur la carrière et la progression professionnelle
Sur le plan professionnel, les victimes voient leur progression de carrière freinée. Les critiques constantes et l’attribution injuste du mérite dissuadent de poursuivre des opportunités de promotion ou de nouvelles responsabilités. En outre, l’exclusion sociale et professionnelle limitent leur accès à des réseaux de soutien, essentiels à la croissance professionnelle. « J’ai commencé à éviter de postuler à des promotions parce que je savais que je serais attaquée de toutes parts si je réussissais », raconte Marie, cadre dans le marketing (Psychologies.com).
Les effets sur la vie personnelle et les relations interpersonnelles
Sur le plan personnel, « le syndrome du coquelicot » affecte les relations interpersonnelles. Les victimes se retirent socialement, par crainte de critiques et de rejet, ce qui engendre un isolement et des difficultés à maintenir les relations. De plus, le stress et l’épuisement émotionnel ont des répercussions sur la famille et les amis, engendrant des tensions et des conflits dans les relations personnelles.
Comment expliquer ce comportement ? Les motifs sous-jacents
Les normes sociales et la valorisation de l’uniformité et de l’ordre établi (rappel)
Les origines culturelles du syndrome du coquelicot s’enracinent dans les normes sociales qui valorisent l’uniformité et le maintien de l’ordre établi. Se conformer aux attentes sociales et éviter de se distinguer sont perçus comme des valeurs positives. Cette pression pour rester dans la norme amène les personnes à dénigrer ceux qui réussissent de manière exceptionnelle pour rétablir un sentiment d’égalité.
L’influence de la jalousie et de l’insécurité individuelle
Lorsque des individus se sentent menacés par le succès d’autrui, ils réagissent par des comportements de dénigrement pour protéger leur propre estime de soi. Cette jalousie est exacerbée par un sentiment d’injustice ou de compétition mal gérée, où les succès des autres sont perçus comme des échecs personnels.
Par exemple, dans un environnement professionnel compétitif, voir un collègue obtenir une promotion ou une reconnaissance déclenche des sentiments d’insécurité et de jalousie. Ces émotions négatives conduisent certains à minimiser les succès des autres pour atténuer leur propre sentiment d’infériorité.
Les explications psychologiques du besoin de rabaisser les autres
Psychologiquement, le besoin de rabaisser les autres est lié à plusieurs mécanismes. L’un des plus courants est la projection, où les individus projettent leurs propres insécurités et sentiments d’inadéquation sur ceux qui réussissent. En critiquant et en dénigrant les accomplissements des autres, ils tentent de protéger leur propre ego fragile.
Un autre mécanisme est la théorie de la comparaison sociale, développée par Leon Festinger. Selon cette théorie, les individus évaluent leur propre valeur et leurs compétences en se comparant aux autres. Lorsque cette comparaison est défavorable, ils éprouvent des sentiments d’infériorité et réagissent en dévalorisant ceux qui réussissent pour restaurer leur propre estime de soi.
L’impact des dynamiques de pouvoir et de la compétition sociale
Les dynamiques de pouvoir et la compétition sociale sont des facteurs clés. Dans des environnements où la compétition est forte et les opportunités limitées, la réussite des autres est perçue comme une menace directe à ses propres chances de succès. Cette perception engendre des comportements de sabotage et de dénigrement.
Les personnes en position de pouvoir utilisent « le syndrome du coquelicot » assoir leur autorité. En rabaissant ceux qui émergent comme des leaders potentiels ou des individus compétents, elles tentent de conserver leur statut et de limiter la concurrence. Cette dynamique est plutôt observée dans les organisations hiérarchiques où les relations de pouvoir sont strictement définies.
Les stratégies individuelles pour se libérer du « syndrome du coquelicot »
Si vous souffrez d’une diminution de l’estime de soi, d’une peur de l’échec, et d’une tendance à minimiser vos accomplissements, la Thérapie Comportementale et Cognitive (TCC) vous offrira un soutien précieux.
Les apports de la TCC dans le contexte du « syndrome du coquelicot » sont multiples :
- Restructuration cognitive : Vous apprendrez à identifier et à remettre en question les pensées négatives liées à la peur de se démarquer. Par exemple, une personne pourrait penser « Si je réussis trop, les autres me détesteront. » Avec la TCC, vous reformulez ces pensées de manière plus réaliste et positive.
- Développement de l’estime de soi : Par le biais d’exercices et de techniques spécifiques, la TCC renforce la confiance en soi et encourage l’auto-valorisation. Vous apprenez à reconnaître et à célébrer vos succès sans culpabilité ou peur des jugements externes.
- Techniques de gestion de l’anxiété : « Le syndrome du coquelicot » s’accompagne d’anxiété sociale et de stress. La TCC propose des outils pour réguler ces émotions, comme les techniques de relaxation, la méditation de pleine conscience, et les stratégies de gestion du stress.
- Modification des comportements : La TCC incite à adopter des comportements assertifs et à communiquer de manière efficace. Vous apprenez à exprimer vos besoins et vos réussites sans crainte et de manière constructive, ce qui vous permet de surmonter la tendance à vous sous-estimer.
- Prévention de la rechute : En enseignant des compétences durables, la TCC rend les progrès réalisés pérennes et permet de gérer les situations futures où vous pourriez ressentir la pression de se conformer.
En fonction de votre niveau d’anxiété, vous pouvez mettre en pratique ces techniques via l’auto-thérapie.
Les stratégies organisationnelles pour contrer « le syndrome du coquelicot »
Promouvoir une culture de soutien et de reconnaissance des réussites
Célébration des succès
Mettre en place des systèmes pour reconnaître et célébrer les réalisations individuelles et collectives au sein de l’organisation. Cela concerne les récompenses, les annonces publiques de succès et les célébrations d’équipe.
Formations sur la diversité et l’inclusion
Organiser des formations régulières sur la diversité, l’inclusion et les biais inconscients pour sensibiliser les employés aux effets du syndrome du coquelicot et promouvoir une culture de respect et de soutien.
Les ateliers de développement de la résilience
Proposer des ateliers axés sur le développement de la résilience, de la gestion du stress et de la communication assertive. Ces formations équipent les employés des compétences nécessaires pour faire face aux critiques et aux comportements dévalorisants.
Le rôle des leaders
Modèle de comportement positif
Les leaders doivent montrer l’exemple en reconnaissant et en célébrant les réussites de leurs équipes. Leur comportement a un effet d’entraînement sur la culture de l’organisation.
Politiques de « Tolérance Zéro »
Mettre en place des politiques claires contre les comportements de dénigrement et les micro-agressions, avec des mécanismes de rapport et de résolution des conflits. Assurer que toutes les plaintes sont prises au sérieux et traitées rapidement.
Programmes de développement du leadership
Investir dans des programmes de développement du leadership qui mettent l’accent sur l’intelligence émotionnelle, la gestion inclusive et le soutien des talents. Ces programmes encouragent les leaders à adopter des pratiques de gestion qui valorisent et soutiennent les réussites individuelles et collectives.
Conclusion
Le « syndrome du coquelicot » est un phénomène insidieux qui, en dénigrant les réussites individuelles, affecte profondément la confiance en soi et l’épanouissement personnel et professionnel. Comprendre ses origines, ses manifestations et ses impacts est crucial pour transformer cette dynamique négative en une opportunité de croissance et de solidarité.
Les stratégies individuelles, telles que celles offertes par la Thérapie Comportementale et Cognitive (TCC), permettent de développer une estime de soi saine, de gérer l’anxiété et de s’affirmer sans crainte. Les stratégies organisationnelles, en revanche, favorisent un environnement de travail inclusif et soutenant, où les réussites sont célébrées et les comportements dénigrants fermement découragés.
Il est temps de se lever contre « le syndrome du coquelicot » et de proposer des espaces où chacun à la possibilité de s’épanouir sans crainte de la critique ou de l’isolement. Que vous soyez une victime de ce syndrome ou un observateur conscient, votre action compte.
Partagez vos expériences et vos idées dans les commentaires ci-dessous. Ensemble, nous pouvons bâtir une culture de soutien et de reconnaissance, où chaque « coquelicot » s’épanouie pleinement.
Nous attendons avec impatience vos réflexions et suggestions pour contrer ce syndrome et promouvoir un environnement plus inclusif et valorisant pour tous.